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La société nous impose en permanence de nous dépasser, de nous surpasser, à la maison, au travail et parfois même jusque dans nos loisirs.

Ces injonctions mènent régulièrement à des remises en question, génèrent le doute, et peuvent engendrer du stress lié à une recherche perpétuelle de la perfection.

Dans ces conditions, il est parfois difficile de trouver la motivation pour continuer à avancer.
Pour vous aider lors de ces moments d’incertitude et retrouver votre détermination, je vous propose de vous concentrer sur 10 choses à se souvenir quand vous pensez que vous être nul.

Je fais la liste de mes points forts et de mes réalisations

Commencez par inscrire vos points forts sur un papier et gardez-le toujours sur vous. Pour vous aider, vous pouvez suivre les étapes suivantes :

  • Identifier ce qui est facile pour vous
  • Penser à ce que vous aimez faire
  • Demander à votre entourage personnel et professionnel dans quel domaine ils vous trouvent bons
  • Réfléchir à des exemples de réussites dans votre passé

Ainsi, en cas de doute sur vos capacités, vous pourrez vous référer à une liste concrète et objective qui, lorsque vous êtes en proie au doute, saura vous rappeler vos atouts et vous démontrer votre capacité à « être bon ».

10 choses

J’apprends à être moins perfectionniste

Tal Ben-Shahar (1), enseignant américano-israélien et titulaire d’un Doctorat en comportement organisationnel de la prestigieuse Université américaine d’Harvard, ne cesse de diffuser le message clair qui permet de différencier le perfectionnisme de l' »optimalisme » que l’on peut également traduire par « l’art de la perfection imparfaite ».

La « psychologie positive » diffusée par cet auteur et enseignant de renommée internationale nous apprend que l’échec peut également être une opportunité.

Aussi, rechercher la perfection est un poison lorsqu’il est l’unique objectif car il nous empêche d’aller de l’avant et à rester sur le négatif.

Viser le meilleur tout en tenant compte de la réalité, des contraintes de l’environnement et de ses propres limites est une première étape pour éviter de penser que vous n’avez pas été assez bon.

J’en finis avec l’auto-critique et j’analyse mes schémas de pensée négative

Penser que l’on aurait dû et pu faire mieux, remettre constamment en question ses compétences, est le signe d’une pensée négative ancrée en nous.

Pour y remédier, nombre d’auteurs vous aident à décrypter cette façon de penser pour la transformer petit à petit.

Annika Ebestein dans son ouvrage « La pensée positive« (2), par exemple, vous dévoile comment se débarrasser des pensées négatives, surmonter ses peurs et gérer son stress. En cessant de toujours s’auto-critiquer, on apprend à arrêter de douter de ses propres capacités.

je m'aime
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J’évalue mon potentiel avec une grille chiffrée

Sur la base des « cahiers de réussite » développés pour les enfants dans l’Education Nationale dans certaines écoles, cette méthode se montre très efficace pour quiconque souhaite se prouver qu’il a eu raison, à un instant donné, d’avoir eu confiance en lui.

Lorsque « vous pensez que vous n’êtes pas assez bon », commencez donner une note sur une échelle de 0 à 10 à vos réussites passées; ceci constituera une base de travail intéressante si vous souhaiter évaluer de façon claire une situation actuelle.

En choisissant des objectifs atteints par le passé et en les notant puis en les comparant avec ceux que vous jugez moins réussis, vous aurez un moyen simple de voir si votre sentiment d’être « moins bon » que précédemment est justifié ou non.

Je cesse de me rudoyer et j’éprouve de l’empathie pour moi-même

Comme le dit l’adage, « il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne commettent pas d’erreur »!
Vous avez fait un faux pas, vous n’avez pas été aussi bon que vous le souhaitiez ? Et alors ? Inutile de vous acharner sur vous-même.

Apprendre de ses erreurs est une étape nécessaire pour mieux les éviter une prochaine fois et apprendre à devenir meilleur.

Apprenez à être indulgent avec vous-même; les proverbes reflètent bien souvent une vérité pleine de bon sens.

Je vise grand !

Dans son best-seller aux 6 millions d’exemplaires vendus « la magie de voir grand », David J. Schwartz nous invite à changer notre regard sur nous-même pour changer notre vie entière :

« Voyez grand et vous vivrez la grande vie. Vous vivrez un grand bonheur.Vous vivrez de grandes réalisations ».

Partout à travers le monde, des millions de gens ont amélioré leur vie grâce à la magie de voir grand. Appliquez cette méthode lorsque vous vous sentez moins performant.

Je fais une pause

Stop ! Pour repartir sur des bases sereines et retrouver sa motivation, il est nécessaire de faire régulièrement des pauses. Au rythme de son choix et de ses possibilités.

Lorsque l’on se sent « moins bon », on est souvent également plus fatigué, plus stressé.
Alors, on se repose. On se détend. On coupe les écrans pendant une soirée et l’on ne néglige pas son sommeil.

Sommeil, médiation, relaxation, sophrologie, des études ont prouvé un lien fort entre estime de soi et repos. Tout est question d’équilibre entre besoins fondamentaux et besoins de s’accomplir.

Abraham Maslow dans sa fameuse pyramide (4) l’avait déjà modélisé en 1940 !

J’arrête de me répéter que je ne suis pas bon

Halte à la rumination ! Thème d’un Hors-série du magazine Psychologies (5), ce numéro vous donne des conseils pratique et vous apprends à ne pas ressasser les mauvais moments.

Si vous n’avez pas été bon voire que vous avez été complètement mauvais à une occasion, il est inutile de rester en boucle sur cette pensée négative.

Je me félicite de mes succès et j’apprends à apprécier mes réussites

S’offrir un petit cadeau ou gâter un proche avec une attention particulière après une belle réussite personnelle est également un bon moyen de se rappeler au moment où l’on pense être moins bon, que l’on a été excellent au moins une fois !

En repensant à l’objet, au film ou au spectacle partagé, à la sortie ou moment privilégié passé à la suite de ce succès, vous aurez un support fiable pour repenser positivement à votre capacité à réussir ce que vous entreprenez.

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Je m’aère l’esprit

Lorsqu’une pensée négative vous saisit quant à vos performances, faites une pause !
S’aérer, marcher, courir, faire du sport, vous aidera à remettre vos idées en place.

De plus, en stimulant votre système immunitaire et endocrinien, le corps libère des endorphines -hormones naturelles du bien-être- et vous aidera à y voir plus clair et à définitivement en finir avec l’idée que vous n’êtes pas bon !

Vous l’aurez compris, se sentir « pas assez bon » est une question de point de vue que vous pouvez modifier, grâce à des comportements adaptés et des changements d’attitudes faciles à adopter au quotidien.

Parce que chacun d’entre nous dispose d’un capital ambition qui lui est propre, agissez sur vos forces et faites-en un moteur pour avancer et gagner en confiance.

Utilisez tout ou partie des idées qui vous sont proposées dans cet article et apprenez à voir à quel point vous êtes formidable. Oui, vous êtes bon ! N’en doutez pas.

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